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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 23:11
Le « Yoga » hindouiste: Symbiose avec l’Absolu, Jonction avec l’Être Suprême, Union Spirituelle.
Il est curieux de constater qu’il y a une critique du Veda, dans la Bhagavad-Gîtâ, II, 42-46, Veda qui insiste trop sur les fruits des œuvres et une abondante variété de cérémonies pour parvenir aux richesses et à la puissance dans la vie suivante, au lieu de se concentrer sur la contemplation et la méditation. Krishna dit:« On trouve les trois « gunas »( « qualificatifs ») dans le Veda; sois exempt de ces trois « qualités », Arjuna; que ton âme ne se partage point, qu’elle soit toujours ferme; que le bonheur ne soit pas l’objet des pensées de ton âme; qu’elle soit maîtresse d’elle-même ». Krishna demande donc à Arjuna de renoncer au bonheur, et de ne pas se diviser en trois, poursuivant la vertu conservatrice de Vishnou, la passion créatrice de Brahmâ, l’ignorance destructrice de Shiva. Il ne faut pas se disperser tel un bassin dont les eaux débordent de tous côtés. Donc: « Quand, détournée de ces enseignements [du Veda], ta raison demeurera inébranlable et ferme dans la contemplation, alors tu atteindras « l’Union Spirituelle »[ c’est-à-dire le « Yoga » au sens hindouiste, la « Symbiose » avec l’Absolu, la « Jonction » avec l’Être Suprême]. On est loin de la « gymnastique » qu’y voient les Occidentaux, car dans le bouddhisme aussi, c’est avant tout un « effort »spirituel.
Key word
: critique de viser les fruits des œuvres, de faire des cérémonies, de vouloir richesse et puissance dans la vie suivante; trois qualificatifs: vertu, passion, ignorance; le « Yoga » au sens hindouiste c’est-à-dire la « Symbiose », la « Jonction » avec l’Absolu; l’effort spirituel dans le bouddhisme.
Key names
: Krishna, Arjuna; Brahmâ, Vishnou, Shiva.
Key works
: la Bhagavad-Gîtâ, II, 42-53. Le Bouddha, Dhammapada, §209.
Patrice Tardieu
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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 23:23
Arjuna en pleurs, l’homme religieux libéré de toute responsabilité dans ce monde et dans l’autre.
Nous avons vu que le dieu Krishna lui-même donne la possibilité d’échapper au terrible dogme du Karma qui fait que l’on se réincarne dans les animaux les plus vils si nous ne suivons pas les préceptes de la religion. Bouddha, qui peut être considéré, lui aussi, comme un « avatar » par certains sages de l’Inde, enseigne dans le Dhammapada, les Stances de la Loi, §294, que « l’homme religieux » peut commettre toutes sortes d’actes sans en subir les conséquences dans ce monde et le suivant: « Après avoir tué père et mère ainsi que deux rois de caste guerrière, après avoir tué royaume et subordonnés, libre de tout mal s’en va le brahmane ».On remarquera combien Bouddha utilise le vocabulaire de l’hindouisme: « caste », « guerrier », « brahmane », « subordonnés »; le bouddhisme est né sur le terreau hindouiste. Rappelons que sur le champ de bataille où pleure Arjuna se trouve la troisième génération d’une seule et même famille qui va s’entretuer. C’est un « sacrifice » nécessaire sur « le champ sacré de Kuruxétra » ( la Bhagavad-Gîtâ, I, 1), « Kuruxétra » signifiant précisément « Domaine du Sacrifice ».
Key word : Karma, avatar, caste, guerrier, brahmane, bouddhisme, hindouisme et domaine du sacrifice.
Key names : Krishna, Bouddha, Arjuna.
Key works : le Bouddha, Dhammapada, §294. La Bhagavad-Gîtâ, II, 50-51.
Patrice Tardieu
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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 23:13
Krishna, l’infiniment fascinant, briser la chaîne du Karma, se délivrer de toute terreur, Méditation.
Krishna ( son nom signifie « l’infiniment fascinant ») retenant d’une main les rênes des quatre chevaux blancs du char, utilise des arguments persuasifs pour pousser Arjuna à l’affrontement. Il lui parle « d’une juste guerre », de « combat légitime », de « la porte du ciel » qui va s’ouvrir à sa fratrie, de la honte d’être un traître à son devoir et à sa renommée car « la honte est pire que la mort », de la peur qui serait indigne. Il lui fait miroiter deux possibilités: « Tué, tu gagneras le ciel; vainqueur, tu posséderas la terre ». Il faut qu’il soit entier à la bataille, indifférent au plaisir comme à la peine, au gain comme à la perte, à la victoire comme à la défaite, il sera alors délivré de toute terreur. Ce n’est pas l’espoir des Richesses et de la Puissance, le fruit de ses actions qui doit le guider, mais l’égalité d’âme grâce à la méditation selon « Sankhyâ »(la « Raison ») qui brisera les chaînes du « Karma » (mot qui veut dire « Acte » enchaînant des « Effets », selon la croyance hindouiste [et bouddhiste] qui soutient qu’on se réincarne dans la vie suivante en fonction de nos actions dans celle-ci). En effet, « les hommes de raison qui se livrent à la méditation, et qui ont rejeté le fruit des œuvres, échappent au lien des générations » (Bhagavad-Gîtâ, II, 51). Ainsi on peut agir sans être enchaîné à et par ses actes.
Key word
: juste guerre, combat légitime, la honte est pire que la mort, tué tu gagneras le ciel vainqueur tu possèderas la terre, se délivrer de la terreur, égalité d’âme qui brisera les chaînes du karma, Sankhyâ.
Key names
: Krishna, Arjuna.
Key work
: la Bhagavad-Gîtâ, II, 32-51.
Patrice Tardieu
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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 23:02
Ce qui est né doit mourir, ce qui est mort renaître; immuable âme; ne pleurer ni les vivants ni les morts, hindouisme.
Nous avons vu le début du poème épique, la Bhagavad-Gîtâ. Mais l’aspect théologique ne tarde pas: « Celui qui n’est pas ne peut être, et celui qui est ne peut cesser d’être ». Il n’y a pas de passage du néant à l’être comme il n’y a pas de passage de l’être au néant. Ce principe métaphysique est appliqué à l’âme: « Comme l’on quitte des vêtements usés pour prendre de nouveaux, ainsi l’âme quitte les corps usés pour revêtir de nouveaux corps ». La substance spirituelle a donc pour prédicats: « Invisible, ineffable, immuable, voilà ses attributs ». Le courage alors ne doit pas manquer: « Quand tu la croirais éternellement soumise à la naissance et à la mort, tu ne devrais pas même alors pleurer sur elle car ce qui est né doit sûrement mourir, et ce qui est mort doit renaître ». On peut alors soutenir: « Le commencement des êtres est insaisissable; on saisit le milieu; mais leur destruction aussi est insaisissable; y a-t-il là un sujet de pleurs? ». Et conclure: « Les sages ne pleurent ni les vivants ni les morts ».
Key word
: celui qui n’est pas ne peut être, celui qui est ne peut cesser d’être, l’âme invisible ineffable immuable, ce qui est né doit mourir ce qui est mort doit renaître, les sages ne pleurent ni les vivants ni les morts.
Key names
: Krishna qui s’adresse à Arjuna.
Key works
: la Bhagavad-Gîtâ ou le Chant du Bienheureux [Krishna], II, 16-18 et II, 11.
Patrice Tardieu
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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 22:43
Krishna sur le champ de bataille de Kuruxétra, deux fratries en guerre, Bhagavad-Gîtâ,« Ôm! ».
La Bhagavad-Gîtâ (qui fait partie du Mahâbhârata) commence par une vibration sonore, un souffle: « Ôm! », pour nous rappeler peut-être que l’hindouisme est fondé sur le « Veda » (le « Savoir »), comme parole qui doit être dite, récitée et entendue, sous la forme de strophes, de mélodies, de formules rituelles, d’incantations. Mais ici nous sommes dans une épopée poétique et théologique. Deux armées se font face prêtes à combattre dans le bruit assourdissant de conques, fifres, timbales, tambours; c’est un des épisodes de cette lutte entre les deux fratries, les Kauravas et les Pandavas. Le dieu Krishna (incarnation [ « avatar »] de Vishnou sur terre) est là en personne, avec ses doux, fins et longs cheveux, sur le char tiré par des chevaux blancs, au milieu, sur le champ de bataille de « Kuruxétra ».Cependant Arjuna, chef des Pandavas, est troublé car le lieu signifie « Terrain du sacrifice »; s’adressant au dieu il dit: « O Krishna, quand je vois ces parents désireux de combattre et rangés en bataille, mes membres s’affaissent et mon visage se flétrit; mon corps tremble et mes cheveux se dressent; mon arc s’échappe de ma main, ma peau devient brûlante, je ne puis tenir debout et ma pensée est comme chancelante. Je vois de mauvais présages,[…] je ne vois rien de bon dans ce massacre de parents ». Nous sommes au début du « Chant » de la Bhagavad-Gîtâ.
Key word
: vibration sonore, souffle, « Ôm! », épopée poétique et théologique, deux fratries, champ de bataille de Kuruxétra, terrain du sacrifice, mauvais présages.
Key names
: Kauravas, Pandavas, Krishna, Kuruxétra, Arjuna.
Key works
: la Bhagavad-Gîtâ, I, 28-31. Le Mahâbhârata.
Patrice Tardieu

 

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 23:38
Brahmanisme qui vit de dons qu’il prétend refuser, gigantesque potlatch avec perte, femme polyandre.
Mauss développe aussi sa théorie du don à travers le livre sacré de l’Inde, le Mahâbhârata, la grande geste poétique du roi Bhârata et de ses descendants, de deux cent cinquante mille vers! Mauss en a une interprétation très particulière puisqu’il en écarte tout aspect poétique ou théologique. Il insiste sur le culte de la vache en Inde et y lit la division en castes héréditaires de l’hindouisme: en premier celle des prêtres, les brahmanes, en second celle des guerriers, en troisième celle du peuple (cultivateurs, marchands, artisanat libre), en quatrième celle des serviteurs (domestiques, manœuvres, artisans sous un maître) et enfin en dehors et au-dessous des castes, les impurs, les « parias ». Il y a « un gigantesque potlatch » selon Mauss dans l’épisode du jeu de dés entre les Kauravas contre les Pandavas où une des fratries perd la totalité de tout ce qu’elle possède: six mille servantes, cinq mille serviteurs, eux-mêmes, et leur femme polyandre qui proteste car elle ne peut être donnée après qu’ils se sont perdus. Mais elle sera donnée tout de même et bien que sa robe soit tachée de sang menstruel! Tout ce système est une ruse du brahmanisme d’après Mauss: « les malins brahmanes ont chargé les dieux et les mânes des morts de rendre les présents qu’on leur fait à eux.[…]Cette caste entière, qui vit de dons, prétend les refuser ».
Key word
: la grande geste poétique et théologique de l’Inde, culte de la vache, division en castes héréditaires, les prêtres, les guerriers, le peuple, les serviteurs, les hors castes les parias, gigantesque potlatch avec perte totale, femme polyandre, Brahmanisme, caste qui vit de dons qu’elle prétend refuser.
Key names
: le roi Bhârata, les Kauravas, les Pandavas; Mauss.
Key works
: le Mahâbhârata, la Bhagavad-Gîtâ; Mauss, Essai sur le Don.
Patrice Tardieu
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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 23:16
Prestige, Pouvoir, Richesse, comment obtenir les trois biens rares par nature, Jean Baechler, Mauss.
On sait, avec Jean Baechler, qu’il y a trois biens rares par nature: le prestige, le pouvoir, la richesse. En effet si tout le monde pouvait imposer sa volonté à tout le monde, il n’y aurait plus de pouvoir, si tout le monde avait le même prestige vis-à-vis de tout le monde, il n’y aurait pas de prestige, et si tout le monde avait la même chose, il n’y aurait pas de richesse, on est toujours pauvre ou riche par rapport à un autre. Je me demande si le potlatch décrit par Mauss ne permet pas de cumuler prestige, pouvoir, richesse. En effet ce gâchis inouï pendant les fêtes primitives avec destruction de ce qu’il y a de plus précieux: nourriture, biens longtemps amassés, vies humaines ( celles des esclaves), ce combat de « pure générosité » entre clans, tribus, sociétés, pose question. Cela semble une pure exaltation du « moi » de chaque clan, tribu ou société, une prodigalité pour éblouir l’autre ou même le plaisir de détruire pour détruire. Mais telle n’est pas la thèse de Mauss: « le motif de ces dons et de ces consommations forcenées, de ces pertes et de ces destructions folles de richesses, n’est, à aucun degré, désintéressé.[…]Par ces dons, c’est la hiérarchie qui s’établit ». Et il ajoute: « être le premier, le plus beau, le plus chanceux, le plus fort et le plus riche, voilà ce qu’on cherche et comment on l’obtient ».
Key word
: prestige, pouvoir, richesse; potlatch, destruction, gâchis inouï, combat de pure générosité, exaltation du « moi », prodigalité, plaisir de détruire pour détruire, but qui n’est pas désintéressé.
Key names
: Jean Baechler, Marcel mauss.
Key works
: Jean Baechler, les phénomènes révolutionnaires; Qu’est-ce que l’idéologie?; le Pouvoir pur. Marcel Mauss, Essai sur le don.
Patrice Tardieu
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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 22:53
Michel Foucault qui ne voulait être vu par le panoptique de Bentham; gaspillage et destruction de l’utile.
Qu’y-a-t-il de plus précieux aux yeux des hommes? Ce n’est pas l’utile, c’est le superflu! Telle est la thèse de Mauss qui s’attaque à « l’utilitarisme » au sens large et non à « l’utilitarian » qu’était Jeremy Bentham et son « arithmétique des plaisirs », oui, l’auteur du « panoptique » si décrié par Michel Foucault qui n’aurait pas autant accablé Bentham, s’il avait su qu’il était pour la dépénalisation de l’homosexualité, la défense de l’homosexuel, (clef de l’œuvre et) cœur de l’obsession de Foucault de n’être pas vu comme tel. Et encore moins « l’utilitarianism » de John Stuart Mill qui était en faveur du vote des femmes, d’une réforme électorale pour les noirs de la Jamaïque et d’une loi agraire pour les paysans irlandais.
Mauss fait remarquer que dès le paléolithique on voit apparaître bijoux, parures et que dans les sociétés archaïques ce qui est le plus prisé ce sont les bracelets, les colliers, les cuivres blasonnés, les ornements avec plumes, les cornes sculptées, les coquillages décoratifs, les dents de cachalot autour du cou, la conque dans laquelle on souffle. Durant les fêtes on consomme inutilement de grandes quantités de nourriture sous peine de ne pas « faire honneur », il faut tout ingurgiter! L’être humain n’est pas « l’homo oeconomicus » froid et rationnel que l’on nous présente. Depuis la préhistoire, il convoite des choses parfaitement inutiles et il gâche ou détruit des biens utiles et nécessaires longuement et péniblement accumulés…
Key word
: l’utile, le superflu, l’utilitarianism, arithmétique des plaisirs, le panoptique, l’homosexualité qui ne doit être ni vue ni avouée dans le point de vue obsessionnel de Michel Foucault, les fêtes primitives, destruction de biens utiles et nécessaires longuement et péniblement accumulés.
Key names
: Jeremy Bentham, John Stuart Mill, Michel Foucault, Didier Eribon, Marcel Mauss.
Key works
: Jeremy Bentham, Introduction to the principles of Morals and Legislation. John Stuart Mill, De l’assujettissement des femmes, De la Liberté, l’Utilitarisme (traduction française de « Utilitarianism »), Michel Foucault, Surveiller et Punir, III, III, le panoptisme. Didier Eribon, Michel Foucault. Mauss, Essai sur le Don.
Patrice Tardieu
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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 22:56
Le temps du don et du contre-don, le crédit est premier dans l’évolution des échanges, nécessité de l’intervalle temporel selon Mauss.
Selon Mauss, dans la théorie de l’évolution des échanges, on croit que l’on est passé du troc (premier moment) à la vente au comptant (deuxième moment), à la vente à crédit (troisième moment). Mais l’observation des échanges dans les sociétés archaïques montre le contraire: le crédit est premier. « le temps est nécessaire pour exécuter toute prestation » (chapitre II, III) contrairement à la prétention de Pierre Bourdieu qui affirme que cette question de l’intervalle temporel est absente chez Mauss (et Lévi-Strauss). Car, écrit Mauss, pour rendre le don par un contre-don, du temps s’est écoulé. Par exemple, après avoir reçu une natte richement décorée, au bout d’un an, il faudra en rendre deux (taux usuraire 100%!). « Il est, dans toute société possible, de la nature du don d’obliger à terme » (laps de temps où il faut effectuer le contre-don, le terme étant échu). On ne peut rendre immédiatement l’invitation à un repas, à un mariage, à une célébration, à une visite, ou toute autre fête. Conclusion: « le don entraîne nécessairement la notion de crédit », qui donc est première dans les échanges.
Key word
: théorie de l’évolution des échanges, troc, vente au comptant, vente à crédit, nécessité du laps de temps, le don oblige à terme.
Key names
: Mauss, Pierre Bourdieu, Lévi-Strauss.
Key works
: Marcel Mauss, Essai sur le Don. Pierre Bourdieu, Raisons pratiques. Claude Lévi-Strauss, Anthropologie structurale.
Patrice Tardieu
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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 23:25
Monnaie vivante, échange de femmes comme potlatch, simulacre, talisman, Mauss, Klossowski.
Cette théorie de Mauss sur l’échange de femmes comme potlatch n’est pas sans évoquer pour moi celle de Pierre Klossowski dans la Monnaie Vivante. D’autant plus que la conception de Mauss est universaliste. Les cadeaux qu’un homme donne à une femme ne sont pas sans arrière-pensée et, si elle les accepte, elle s’oblige à « quelque chose ». C’est ce que Klossowski appelle « la récupération de la plus-value »! L’ouvrage de Mauss commence par une épigraphe faite de citations d’un vieux poème scandinave dont celles-ci: « Un cadeau donné attend toujours un cadeau en retour » et il faut « rendre cadeau pour cadeau » que Mauss commente ainsi: « Dans la civilisation scandinave et dans bon nombre d’autres, les échanges et les contrats se font sous la forme de cadeaux, en théorie volontaires, en réalité obligatoirement faits et rendus ». Klossowski introduit le concept de simulacre. Mauss pour expliquer l’origine de la monnaie considère trois phases: d’abord il y a des objets considérés comme précieux et magiques, ensuite ceux-ci commencent à circuler par le système du don et du contre-don, enfin ils deviennent mesure des échanges. Le talisman est devenu monnaie d’échange.
Key word
: échange de femmes comme potlatch, la monnaie vivante; simulacre, talisman.
Key names
: Mauss, Pierre Klossowski.
Key works
: Patrice Tardieu, Simulacre, désir, fantasme, Sade, Klossowski, Aron, la monnaie vivante, Philo blog 03/09/2012. Pierre Klossowski, la Monnaie vivante, avec une lettre-préface de Michel Foucault. Marcel Mauss, Essai sur le Don.
Patrice Tardieu
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