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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 22:52
La puberté, intensification de l’être ou irruption incompréhensible et troublante? Augustin.
Selon Weininger, il y a finalement une opposition radicale entre F [la Femme ( et non les femmes réelles )] et H [ l’Homme ( et non les hommes réels )] en ce qui concerne la sexualité. La puberté pour H serait un moment de crise; quelque chose d’étranger rentre dans son être; sa volonté n’a aucun pouvoir sur l’érection perçue comme incompréhensible et troublante [ j’ajouterais que c’est un point sur lequel Augustin a beaucoup insisté ]. Pour F, au contraire la puberté hausse sa puissance, elle devient vraiment F, elle atteint sa maturité; il y a une intensification de son être. Le garçon n’est pas préoccupé de tomber amoureux ou de se marier; les petites filles, elles, rêvent d’amour et de mariage. L’enfance pour F ne compte pas vraiment ni la vieillesse mais la période de sa maturité sexuelle. D’où l’importance de la défloration ( et de la nuit de noces ) qui coupe en deux la vie de F. Quant à H, le premier coït ne compte pas vraiment. Le contraste est aussi au niveau du corps : tout est centré sur le pénis chez l’homme. « Chez la femme au contraire, la sexualité est présente à l’état diffus et répandue dans le corps entier, tout contact, en quelque endroit que ce soit sur ce corps, lui procurant une émotion sexuelle ». F est donc « la sexualité même » dont elle peut difficilement se détacher ! Et Weininger termine brutalement par « l’homme a le pénis, mais le vagin possède la femme » ! Il va falloir se pencher sur « la conscience féminine » ! Key word : maturité sexuelle de F. Key names : Weininger, Augustin. Key works : Weininger, Sexe et Caractère. Augustin, Confessions. Patrice Tardieu.
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